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Chapitre VIII : Istanbul

Extrait

 

 

    ...

    Deux heures plus tard, revêtue d’un peignoir de douche, je me retrouve étendue en travers du lit de notre suite « princière Â». Trois coussins de soie sous ma tignasse enturbannée d’une serviette, je furette dans la liasse de documents que l’on nous a remis à la réception. Parmi celle-ci, je découvre une enveloppe fermée sur laquelle seuls nos deux prénoms s’y trouvent inscrits. Intriguée, je déchire un côté et l’ouvre.

    Qu’est-ce encore que ce truc… ? Oh !??

    « Vivian ! As-tu fini de prendre ta douche !?

    ― Je termine de m’essuyer… qu’y a-t-il ?!

    ― Pourrais-tu venir un instant !?

    ― J’arrive, le temps de m’habiller !

    ― Inutile, viens tel que tu es !

    ―… ?! Bon, comme tu veux ! Â»

    Moins de dix secondes plus tard, il sort de la salle de bains le zizi à l’air – le vrai, le beau, le   dur, le mou, qui a un grand cou, le gros touffu, le p’tit…

    « Viens, assieds-toi à mes côtés…

    ― Aurais-tu envie d’un petit câlin, mon amour ? demande-t-il en glissant sa main dans l’échancrure du peignoir – joufflu…

    ― Mmm… plus tard, peut-être… que penses-tu donc de ceci ? Â» dis-je en lui montrant la carte que je viens de retirer de l’enveloppe.

    Déçu, il retire sa main et jette un coup d’œil sur ce qui s’y trouve : un globe transparent coupé en deux, au travers duquel une sorte de paysage apparaît comme éthéré...

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