Extrait

 

 

     ...

    J’arpente le couloir, effectue une dizaine de pas et débouche sur une terrasse vide, dont j’estime à vue de nez qu’une vingtaine de personnes pourraient s’y tenir. M’avançant au plus près du parapet de sécurité fait de barres d’acier, je constate que la terrasse surplombe des quadrilatères en ruines. Seules une rangées de blocs témoignent encore de leur emploi révolu. C’est tout ce qu’il reste comme trace de locaux ayant sans doute servi de loges, de réserves et de je ne sais tout quoi. Sur le côté droit d’où je me trouve, débute un escalier métallique vers lequel je m’approche. L’estimant plutôt raide, sa trentaine de marches ne m’inspirent guère confiance. Je laisse tomber la descente. Me retournant, je constate qu’à l’opposé se dresse un muret, pas très haut, mais paraissant suffisamment protecteur pour éviter la chute. Curieuse, je m’y rends, voulant absolument savoir ce qui se trouve au-delà. De près, joints manquants par-ci, par-là, il a l’air bien moins rassurant. Faisant donc preuve de précaution, celui-ci m’arrivant à la taille, j’y pose les mains, et là…

    Ça alors !??

    Stupéfaite, je me redresse aussitôt, et fais deux pas en arrière. Pliée en deux, mains sur la bouche, j’ai bien du mal à me retenir de rire aux éclats. Ce que je viens de découvrir, est à mourir...